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Immobilier ancien : 2025 est l'année de la "reprise" après deux ans de crise, veut croire la FNAIM
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/06/2025 à 14:24

La crise aura provoqué 2.500 défaillances d'agences immobilières en trois ans, selon le cabinet Altares, et la disparition de 15.000 emplois salariés en deux ans, selon l'Urssaf.

( AFP / PASCAL PAVANI )

( AFP / PASCAL PAVANI )

Après "plusieurs mois d'observation", la Fnaim est convaincue, l'année 2025 sera celle de la reprise du marché de l'immobilier ancien après deux ans et demi de crise sévère, a confié mercredi 18 juin Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l'immobilier.

La Fnaim s'attend à un rebond de 11% du nombre de ventes de logements anciens en 2025 et table sur un total de 940.000 transactions. "La reprise est bien ancrée et installée" et 2025 sera "une année de reprise, c'est confirmé aujourd'hui après plusieurs mois d'observation", a commenté Loïc Cantin.

En 2024, les ventes avaient reculé de 9%, après -22% en 2023 , et les prix avaient baissé de 2,1%, selon l'indice Notaires-Insee de référence.

Les prix de l'immobilier ancien avaient commencé à augmenter plus vite que l'inflation en 2020, désormais "les rythmes de hausse des prix immobiliers et de l'inflation se rejoignent", a noté Loïc Cantin, qui se réjouit du "retour à un marché équilibré".

2.500 défaillances d'agences immobilières

La crise aura provoqué 2.500 défaillances d'agences immobilières en trois ans, selon le cabinet Altares, et la disparition de 15.000 emplois salariés en deux ans, selon l'Urssaf.

La Fnaim reste cependant inquiète de l'état du marché locatif français. "La crise du logement est devant nous. (...) Nous n'avons rien pour redresser une offre locative de qualité", a souligné Loïc Cantin. Opposé depuis le début à l'encadrement des loyers, il estime que c'est un mauvais signal de vouloir pérenniser cette expérimentation censée se terminer en novembre 2026 alors que le secteur cherche à attirer de nouveaux investisseurs locatifs.

Des parlementaires de gauche ont déposé une proposition de loi la semaine passée pour pérenniser ce dispositif.

Quant aux règles de décence énergétique qui imposent aux propriétaires de rénover leurs logements d'ici 2028, s'ils sont classés F au diagnostic de performance énergétique (DPE) pour pouvoir le louer, Loïc Cantin est convaincu qu' "on n'atteindra pas les objectifs en 30 mois" , jugés "trop ambitieux".

La principale aide de l'État pour la rénovation énergétique des logements va d'ailleurs être suspendue à partir de lundi et jusqu'à mi-septembre. Face aux contraintes budgétaires actuelles, il est peu probable que ce dispositif MaPrimeRénov' voit son budget augmenter en 2026 pour accompagner plus de propriétaires.

5 commentaires

  • 13:49

    Grossière propagande de désinformation


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